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QUESTIONS A FABIEN REMBLIER

Interview réalisée le 19 Novembre 1999 par l'équipe des Folies du Club Dorothée.
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AMWEB

Fabien Remblier

 

Bonjour Fabien. Comment avez-vous été amené à travailler pour AB Productions ?
Je suis comédien depuis l'âge de 14 ans et je connaissais la directrice de casting d'AB avec laquelle j'avais déjà travaillé. Un jour, elle m'a appelé pour me proposer un rôle dans deux épisodes de Salut Les Musclés. C'est ainsi qu'est né le personnage de Jérôme.
Plus tard, quand il a été décidé de créer la série
Premiers baisers autour du personnage de Justine, on m'a gardé pour jouer Jérôme. C'est d'ailleurs Camille Raymond qui a insisté pour que l'on me garde, car ce n'était pas entièrement acquis dès le début.

Premiers baisers a connu un succès fulgurant dès ses premières diffusions en 1991. Comment avez-vous vécu cette soudaine célébrité ? Avec le recul, pensiez-vous avoir attrapé la "grosse tête" ?
Comme tout le monde, j'ai eu mon moment de "pétage de plomb" et je crois que c'est normal. Mais j'étais très bien entouré par ma famille et mes amis qui faisaient toute autre chose. Ils m'ont vite aidé à remettre les pieds sur terre ! Je suis très rapidement redescendu de mon nuage. Et même si c'est sympa d'avoir des fans, ce n'est pas facile à gérer tous les jours. Mais j'estime que lorsque l'on fait ce métier, on se doit d'être aimable avec le public, et c'est ce que j'ai essayé d'être le plus souvent possible, même avec les "emmerdeurs", car bien sur il y en a !
Et puis, avec la célébrité, on est invité partout, ce qui est plutôt agréable, même si, comme moi, on n'est pas un mondain.

Vous a-t'on proposé, comme à d'autres comédiens, d'enregistrer un disque sous le label d'AB ?
En fait, je suis le premier à qui on a proposé de chanter sous le label AB. Cela ne s'est pas fait.

Pourquoi avoir refusé ?
J'avais des idées très arrêtées sur ce que je voulais chanter, et cela ne correspondait pas du tout à ce qui se faisait dans la maison. Nous n'avons pas donné suite au projet.
En 1993, j'ai enregistré un album avec un producteur suisse, mais il n'est pas sorti. Il y a quelques titres de cet album sur mon site (qui seront disponibles dès que j'aurai eu le temps de le refaire). Ils sont malheureusement assez marqués par le début des années 90 ! Mais au moins, j'ai fait quelque chose qui m'a amusé.

Après 1995, on a remarqué un reflux progressif des sitcoms. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
Pendant des années, nous nous sommes faits taper dessus par des journaux "bien-pensants" et par une certaine frange du métier. Un gigantesque travail de fond a été réalisé par ces gens-là et ils ont réussi à faire disparaître la quasi totalité des sitcoms françaises de l'écran. Pourtant, en 1995 et 1996, nous restions au top de l'audience, le public continuait de nous suivre. Ce sont d'ailleurs les deux années pendant lesquelles nous avons le plus tourné. On essaye de nous faire croire que le public ne voulait plus de ce genre de programme mais c'est faux. En fait, nous avons disparu pour cause de guerre entre AB et TF1 et non par manque d'audience.

Y a-t'il eu un véritable "dernier épisode" des Années Fac (la suite de Premiers baisers ) ? Quand a-t'il été tourné et que racontait-il ?
Il y a eu effectivement un dernier épisode des Années Fac qui restait ouvert sur une éventuelle reprise : Jérôme y demandait Justine en mariage, Anthony était amoureux de Sandra... bref, tout se terminait bien !
Il fut tourné en juillet 1997, peu de temps avant la fin du Club Do.

Aviez-vous des contacts privilégiés avec Dorothée ? Comment perceviez-vous sa personnalité ?
Do était un peu la "mère spirituelle" de toutes ces séries. Nous avions un très bon contact avec elle. C'est une bosseuse. Elle n'arrêtait jamais. Et surtout, c'est quelqu'un de très pro, et qui adore les enfants.
Il arrivait qu'elle soit présente avec nous lors de dîners de production (dîners où nous échangions nos points de vue avec le producteur et les scénaristes), et elle calmait souvent le jeu lorsque des tensions montaient.
Pour moi, qui la regardais à la télé lorsque j'étais petit, c'est une référence de longévité sur les écrans. Et comme cela est très bien dit sur votre site, toutes les chaînes se sont cassées les dents en face du Club Do !

Club Do spécial Vaucluse
Club Dorothée spécial Vaucluse (automne 1992) - à gauche : Fabien Remblier

Avez-vous assisté au dernier Club Do en août 1997 ?
Je n'étais pas sur le plateau de la dernière émission, mais au cocktail qui a suivi. L'ambiance était un peu morose : toutes les séries cessaient (ndlr : à l'exception des Vacances de l'amour) tout comme le Club Do. On a fait mieux pour créer de l'ambiance ! Dorothée était entre tristesse et soulagement. Elle passait son temps à répéter qu'elle allait enfin pouvoir prendre des vacances !

Avez-vous gardé le contact avec d'anciennes vedettes AB ?
Je continue de voir Camille Raymond, qui est une amie très proche. Je croise de temps en temps François Rocquelin (Ari dans Premiers baisers) et Cyril Aubin (Johnny dans Le Miel et les abeilles). J'ai revu Mallaury Nataf il y a quelques mois, elle jouait au théâtre.
Camille Raymond et Fabien Remblier

On vous a vu dans le cadre de publicités (Ricoré...). L'étiquette "comédien de sitcom AB" est souvent lourde à porter. La considérez-vous vraiment comme un handicap dans votre vie ?
Cette étiquette est la pire qui puisse être donnée à porter à un comédien. Pourquoi ? Je n'en ai pas la moindre idée... Mais je crois que c'est une mentalité très française de critiquer ce qui marche et d'enfoncer ceux qui ont participé au succès d'une telle entreprise. En fait, le métier est très frileux, il n'aime pas prendre de risques. Les directeurs de casting manquent cruellement d'idées ici, et pour eux, il était impossible d'imaginer un comédien qui avait tourné pour AB jouer dans autre chose chose que des sitcoms. Quand on pense que les comédiens de sitcoms aux Etats-Unis sont des stars et que les producteurs de ciné se les arrachent ! On en est très loin ici !
Mais je n'ai aucune amertume. Je savais très bien dans quoi je mettais les pieds en commençant. J'espérais simplement que les mentalités évolueraient.

Quels sont vos projets ?
Je viens de monter ma boîte de Multimédia et les choses se présentent bien. C'est une autre de mes passions et je m'éclate complètement dans ce que je fais. Mais je ne laisse pas pour autant tomber la comédie. J'ai un projet de théâtre pour le début de l'année 2000. Rien de signé, mais je croise les doigts. Il s'agit d'une pièce sur la vie de Molière écrite par un jeune metteur en scène.
Je suis également en procès avec AB. J'ai gagné mais ils ont fait appel. J'attends de voir ce que cela donnera. Je n'ai rien de personnel contre Azoulay et Berda, qui restent pour moi deux exemples de réussite, mais je souhaite simplement récupérer ce à quoi j'ai droit...

 

Cadeau Plus : Ce poster montre que Do est un peu
"
la mère spirituelle" des comédiens AB.

 

QUESTIONS A FABIEN REMBLIER (2ème partie)

Interview réalisée le 17 Octobre 2000 par l'équipe des Folies du Club Dorothée.
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AMWEB

Tout d'abord, une question qui intéressera pas mal d'internautes : quand comptez-vous rouvrir votre site perso ?
J'espère avoir le temps de m'en occuper rapidement, mais c'est également ce que je me suis dit lorsque je l'ai fermé il y a 8 mois...

Comment se porte votre société de multimedia Pictur.fr ?
Ca commence à tourner. On travaille pour de grosses sociétés (comme Guerlain ou Altran Technologies), mais aussi pour des PME. On ouvre un département vidéo, ce qui me permet ainsi de rester en contact avec les métiers du spectacle. On peut offrir des services de tournage en vue de diffusion sur le web. Mais je n'abandonne pas la carrière de comédien. Je continue les castings, et j'ai un projet de pièce de théâtre qui n'arrêtte pas d'être repoussé, mais dans lequel je dois normalement jouer. De toute façon, je suis et je reste comédien. J'ajoute simplement une casquette de plus à mes différentes activités. (avant la série, j'avais déjà bossé comme ingénieur du son, assistant caméra...)

Quel regard portez-vous sur le regain d'intérêt que suscitent les "années AB" ? (multiplication des sites consacrés à Dorothée, ouverture du site officiel de Bernard Minet, chat sur Cerclo avec Ariane, Jacky et Corbier...)
Je pense que c'est normal. On a toujours un côté nostalgique qui se cristallise sur certaines choses. (pour ma part, c'est sur la new wave du début des 80's !) Les séries et le Club Do représentent tout de même plus de 15 ans de présence à l'écran, ce qui est énorme. AB a accompagné les jeunes de plusieurs générations, et on n'oublie pas ce genre de choses. C'est comme Claude François et Casimir. Dès que l'on voit un clip de Claude François, on a envie de danser et de chanter, dès que l'on voit Casimir, on retombe en enfance! Je trouve cela tout à fait naturel, et je suis le premier à visiter les sites qui leur sont consacré !

Aujourd'hui, AB n'existe plus sous la forme qui avait fait son succès autrefois : le groupe AB de Claude Berda se contente de gérer son catalogue et ses chaînes satellite, tandis que Jean-Luc Azoulay continue de produire avec JLA holding. Comment analysez-vous cette mutation ?
N'étant plus dans la maison, je me suis un peu désintéressé du problème. Ils ont dû bien y réfléchir avant de le faire et y trouver un intérêt certain.

Les vacances de l'amour reste le seul vestige de la glorieuse époque d'AB. Avez-vous perçu une évolution dans le style d'Azoulay ? (moins de caricatures, personnages plus mélancoliques...)
Je dois avouer que je ne regarde pas les Vacances de l'Amour. Cela dit, j'ai toujours très rarement regardé les séries télé en général. Le changement dans la définition des personnages est certainement dû à l'abandon du format sitcom au profit d'un format plus téléfilm.

D'après vous, le come-back de certaines ex-vedettes (dernièrement : Hélène, Annette Schreiber...) vous conforte-t'il dans l'idée qu'il n'y a pas de vie professionnelle après AB ?
Malheureusement oui... J'espère être l'exception !

Les principaux personnages de Premiers baisers :
Justine,
Jérôme, Annette, François, Isabelle, Luc

Hélène a fait plusieurs couvertures pour son retour dans la série, même si son personnage n'a plus la même importance qu'autrefois. Pensez-vous qu'elle puisse renouer aussi avec le succès dans la chanson ?
Je ne pense pas. Je crois que le come-back est rarement une bonne chose, sauf si on le prend soi-même en dérision (comme peut le faire Dave). On ne revient pas en étant le même personnage qu'avant. Il faut apporter quelque chose de nouveau.

Vous avez commencé à rédiger un essai relatant votre expérience de comédien chez AB. Est-ce pour vous un moyen d'exorciser le passé, de vous venger ?
Cet essai est disponible sur webiscript.com. Ce n'est pas un moyen d'exorciser le passé et certainement pas une vengeance. Je raconte simplement mon expérience avec ce qu'elle a eu de bon et de moins bon, en essayant d'être le plus objectif possible. Il y a, je pense, un certain nombre de choses qui méritent d'être connues. On a toujours reproché à AB ses méthodes alors que personne ne savait vraiment ce qui se passait à l'intérieur. Je montre que les critiques n'étaient pas forcément bonnes ou bien placées, et surtout, je parle de ce que personne n'a jamais vraiment vu, sauf pour ceux qui ont été actifs au sein d'AB.

Avez-vous la ferme intention de le publier si un éditeur se présente ?
Il y a de cela quelques années, plusieurs éditeurs m'avaient demandé de publier un récit de ce type. Je n'en avais pas envie. Je tournais encore et j'étais trop impliqué pour écrire quelque chose d'intéressant. On aurait toujours trouvé à dire que j'étais téléguidé par AB, que quelqu'un l'avait écrit pour moi ou ce genre de choses... Aujourd'hui, j'ai suffisamment de recul : je suis prêt à être publié.

Pensez-vous qu'à 47 ans, Dorothée ait encore un avenir dans le monde du spectacle ? Des rumeurs indiquent qu'elle pourrait revenir dans une sitcom de JLA, d'autres affirment au contraire qu'elle s'est retirée dans sa maison normande et ne souhaite plus avoir de vie publique.
J'ai des nouvelles de Dorothée par un ami commun, mais je dois avouer que nous n'abordons jamais le sujet de son éventuel retour. C'est son choix. Mais je crois qu'il ferait plaisir à beaucoup de monde.

En définitive, quelle image garderez-vous de vos années chez AB ? Etait-ce votre plus belle opportunité ou votre plus grande erreur profesionnelle ?
Je garde de très bons souvenirs de cette période. Je n'ai jamais considéré cela comme ma plus grande opportunité ni comme une erreur. Surtout pas comme une erreur en fait ! C'était un choix de ma part et je le revendique comme tel. J'ai passé plus de 5 ans de ma vie à ne travailler que pour AB et j'en suis ravi. J'ai acquis là-bas une grande expérience : j'y ai tout de même tourné 430 épisodes sur 507. Je suis d'ailleurs celui qui a le plus tourné sur Premiers Baisers.
Je n'ai qu'un regret, c'est de m'être consacré à 100 % dans la série et de ne pas avoir eu le temps de préparer la suite. J'ai toujours eu envie de monter ma propre boîte de production mais j'ai toujours repoussé cela au lendemain. J'aurais dû le faire à ce moment-là. Mais de toute façon, vu le rythme des tournages (plus de 12 heures par jours) et la promo qu'il fallait faire (interviews, photos, galas, festivals...), il m'aurait été difficile de gérer les deux de front. On ne crée pas une société lorsque l'on n'a que le dimanche de libre ! Il faut s'investir à fond, et je n'en avais pas la possibilité.

 

QUESTIONS A SEBASTIEN ROCH

Interview réalisée par Frédéric Bretel pour Je magazine.
e-mail : je-magazine@hima-media.com

Couverture de "Je est un magazine "gay friendly" gratuit à parution mensuelle. Distribué dans toute la province française, il présente la particularité de proposer des éditions régionales. La société Hima Media S.A. qui l'héberge édite ainsi à ce jour Je Sud Ouest (Toulouse et Bordeaux), Je Grand Ouest (Nantes, Rennes, Rouen, Nantes), Je Nord Est (Lille, Metz, Nancy, Strasbourg, Mulhouse), Je Lyon et Je Méditerranée (Montpellier, Nice, Cannes, Marseille, Toulon). Je Paris est prévu pour mai 2003. Le contenu mêle l'information locale à des rubriques nationales à destination d'un public branché, qu'il soit gay, lesbien, ou "gay friendly", c'est-à-dire hétéro qui adopte plus ou moins les "codes" gays.
Dans son numéro 6 de décembre 2002 - janvier 2003, le magazine propose une
interview de Sébastien Roch que nous vous restituons intégralement avec l'accord de son auteur, que nous remercions chaleureusement.


A l'affiche de In extremis, le premier long métrage d'Etienne Faure sorti en août 2000 et tout récemment publié en DVD, le jeune comédien nous révèle tout son potentiel dramatique dans l'interprétation d'un personnage perdu dans ses incertitudes...

affiche du filmComment Etienne Faure vous a t'il convaincu d'interpréter le personnage de Thomas dans In extremis ?
En fait, c'est plutôt moi qui l'ai convaincu de me prendre. Je connais Etienne depuis longtemps, j'ai tourné mon premier court métrage avec lui quand j'avais 16 ans, et j'ai tout de suite vu que j'étais en face d'un futur grand. Quand il m'a parlé d'In extremis et que j'ai lu le scénario, j'en suis tombé amoureux.

On vous retrouve dans le rôle de Thomas, un jeune homme en manque de repères, noyé entre son ambivalence sexuelle, son instabilité sentimentale et sa lutte pour obtenir la garde d'un petit garçon, Grégoire. Ce rôle a t'il nécessité une préparation particulière ? 
En fait, j'ai beaucoup discuté avec Etienne, ce qui fait que je me suis vite mis dans la peau de ce personnage. Il a pu m'expliquer exactement ce qu'il voulait que Thomas soit, on a échangé nos points de vue... Et puis j'ai un profond respect pour ces personnages un peu paumés, un peu artiste. Car Thomas, même s'il n'est rien, qu'il ne fait rien dans sa vie, il pourrait très bien être artiste. Il a ce côté à part, sensible...

Quinze ans après l'avoir perdue, Thomas garde un attachement très fort à sa mère. Est-ce que sa disparition est la cause principale des différents troubles qu'il peut présenter ?
C'est vrai que la mort de sa mère, dans des conditions spéciales, puisqu'elle est morte dans un accident d'hélicoptère à la montagne et qu'il juge son père responsable de cette mort, l'a beaucoup touché. Il lui arrive même de se travestir et de porter la robe de sa mère. C'est un personnage schizophrène, complètement névrosé. Mais je pense que même si ses parents n'étaient pas morts, Thomas aurait présenté ses caractéristiques d'ambivalence, de sensibilité poussée à l'extrême, de folie. Il porte un peu ça en lui.

Sébastien Roch dans "Après une apparition dans un épisode de Courts mais gay, c'est la deuxième fois que vous interprétez un personnage ayant des attirances pour les garçons. L'ambiguïté, la sensibilité, ce sont des sentiments que vous avez de la facilité à jouer ?
C'est vrai que la sensibilité homosexuelle est quelque chose de très fort, d'important dans notre société d'aujourd'hui, et que j'ai beaucoup de respect pour ce genre de personnages. Maintenant, c'est aussi une question d'opportunité : je joue ce que l'on me propose, quand ça me plaît. Mais c'est vrai que j'aime beaucoup cette sensibilité.

Thomas se réfugie aussi dans le monde de la nuit gay parisienne. Est-ce un univers que vous avez découvert pour l'occasion ?
Non, je connaissais déjà. Je n'ai donc pas eu de mal à me sentir à l'aise dans les scènes tournées à l'intérieur de ces boîtes. C'est vrai que ces dix dernières années, c'est dans les boîtes gays que l'on s'amuse le plus, donc j'y suis déjà allé avec des amis.

Dans In extremis, vous tournez des scènes plutôt chaudes, notamment avec le beau Aurélien Wiik. Est ce que ce sont des scènes difficiles à tourner ? Davantage qu'avec une fille ?
Non, ce n'est pas du tout difficile à tourner, contrairement à ce que les gens pensent. Tout du moins, ce n'est pas plus difficile à tourner qu'une scène d'action, ou que toute autre scène d'un film. Les plans sont définis à l'avance, le metteur en scène sait exactement ce qu'il veut montrer, quelles positions adopter... Ca coupe sans arrêt; c'est une scène comme une autre. Quand au fait que ce soit avec un autre garçon, ça ne change pas grand chose. Ca m'arrange presque puisque ayant une femme dans ma vie, cela pourrait être plus embêtant de tourner une scène de sexe avec une autre femme. On va dire que cela me demande le même travail d'acteur avec une fille ou avec un garçon.

Après avoir tourné ces scènes si torrides avec Aurélien, cela n'a t'il pas changé vos rapports lors de la suite du tournage ? Cela n'a pas introduit une gêne, ou au contraire une complicité ?
Ca n'a rien changé. On se connaissait déjà avant le tournage avec Aurélien, on s'entend bien. On est simplement content d'avoir réussi ces scènes, d'avoir obtenu un bon résultat. Après, on n'en parle plus.

Sébastien Roch en 1993Thomas est un personnage séducteur, avec une vie sexuelle florissante et variée... On est bien loin du sage "Cri Cri d'Amour" que vous interprétiez dans la série Hélène et les garçons. Etait-ce une volonté de se détacher d'un personnage qui a fait votre notoriété ?
C'est vrai que j'avais envie de montrer ce que j'étais capable de faire, que je pouvais incarner d'autres types de personnages. J'avais à la fois besoin de le prouver aux yeux du public, et de le prouver à moi-même.

Que peut-on vous souhaiter pour la suite ?
De continuer dans cette voie, de rencontrer d'autres personnes, des gens intéressants. La vie est faite de rencontres.

Pour en savoir plus sur le film In extremis rendez-vous sur le site officiel ou sur Allociné
Pour commander le DVD du film rendez-vous sur
Fnac.com ou Adventice.

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Updated : 21/07/2004 Copyright © AMWEB: amweb_do@yahoo.fr
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